
Aujourd’hui les parents n’ont plus confiance dans leur savoir-faire parental comme cela était à l’époque traditionnel, ils restent indifférents lorsque par exemple, les enfants ont peur du noir, des stress, des crises de colère etc; Et pourtant, ils sont les mieux placés pour aider leurs enfants lorsqu’il y a des perturbations comme : colères, baisse d’appétit, troubles du sommeil… et l’encourager à les dépasser.
C’est dans
cette optique qu’on se réfère au psychothérapeute Lise Bartoli qui propose des pratiques
ludiques à destination des parents, pour les permettre à aider leurs enfants
dont : la relaxation, visualisation, lecture, création de contes qui
permettront aux enfants 4-12 ans de trouver, dans leur inconscient, la réponse
à leurs difficultés : stress, angoisse de séparation ou de rivalité, peur
de l’échec.
1) Il est
mieux que lorsque l’on se sent soi-même calme et détendu, d’utiliser la visualisation
et le conte, mais pas le même jour. Si une séance ne suffit pas, on pourra la
renouveler, et même, une fois la technique « rodée », inviter l’enfant à
pratiquer seul relaxation et visualisation ;
2) Faire
appel à sa «partie-qui-sait-tout» : il connaît ses angoisses, ses désirs,
ses sentiments, mais aussi la solution à ses difficultés. « Un enfant
excessivement timide est incapable d’expliquer pourquoi il a peur d’aller vers
les autres. Le questionner à ce sujet le met mal à l’aise, le raisonner s’avère
insuffisant. Pour modifier en profondeur son comportement, il faut aller sur le
terrain de l’inconscient. La méthode est ludique, directe et efficace, car elle
s’adresse à sa part créative, qui détient sa capacité de transformation
positive.
Il s’agit
ici de matérialiser cette « partie-qui-sait-tout », pour la rendre plus
familière et la convoquer facilement. L’enfant peut choisir un animal, un
personnage, un petit objet ou un « jumeau ». Le parent l’invite ensuite à
demander conseils et solutions à cette « partie-qui-sait-tout » pour affronter
ses petites difficultés. Puis demande à son enfant, mais sans le forcer à
répondre, ce que celle-ci lui a conseillé.
3) Le
guider vers son «monde magique qui consiste à emmener l’enfant vers un monde de
bien-être, où il se sent en confiance. L’objectif : renforcer sa sécurité
intérieure, l’aider à créer un espace de transformation positive et à réveiller
ses sens pour favoriser la rencontre du conte avec son inconscient. Cet outil
présente l’avantage d’agir plus vite que la relaxation, qu’il pourra remplacer
ultérieurement par son « monde magique », dès que celui-ci aura une
consistance ;
On suggère
d’abord à l’enfant de fermer les yeux et de choisir son moyen de locomotion :
cheval, fusée ou tapis volant, peu importe. S’il joue le jeu, cela signifie
qu’il est déjà prêt pour le changement ; sinon, mieux vaut réessayer plus tard.
Le parent le convie ensuite à décrire ce monde magique, en insistant sur ses
sensations : « Est-ce une forêt ou une plage ? Est-ce qu’il fait chaud ? Y
a-t-il des animaux… ? » On peut l’inciter à modifier des détails pour que son
monde devienne vraiment du « sur mesure » pour lui. Il est important qu’il
prenne son temps, qu’il se voie et se sente évoluer dans ce nouvel espace
personnel pour bien se l’approprier.
Pour finir, on lui demande s’il est «
arrivé » et « bien installé » ;
©Nakelasi/ Psychologue
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